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Le mot « Chiner », son origine

Ce matin, j’ai voulu m’intéresser à l’histoire du mot Chiner. Une passion des objets et de leur histoire mais dont l’origine du terme chiner m’était inconnu. Je me suis dit que ça pouvait vous intéresser également.

Un peu d’histoire sur le mot « chiner »

On pense que le terme chiner est assez récent et vient de notre jargon français. On entend communément « chiner », « chinage », « chineur ».

Dans l’argot, chiner c’est « faire la cour à une personne dans le but d’obtenir des faveurs amoureuses »

Mais le terme est plus ancien. Si on se réfère à son étymologie chiner vient de « chine », de la Chine, le pays. Et non ce n’est pas une blague !

Les étoffes et tissus importés en France, étaient réputés pour leurs broderies en soie colorée. Et l’action de tisser ou teindre les fils de plusieurs couleurs est alors appelée le « chinage ».

Dans la littérature du IXX ème siècle, il prend ensuite un sens plus métaphorique. Roger Martin De Gard parle « de petits fils blancs qui chinaient le rectangle assyrien de sa barbe ». Pour chiner, il suffisait d’alterner des couleurs en vue de former un dessin.

Le terme passe ensuite à la Brocante. Les chiffonniers colporteurs allant de village en village, à la recherche de bonnes occasions, à vendre, revendre, échanger.
Il recherche la perle rare qui pourrait trouver de la valeur à leurs yeux. Cela devient un métier.

Aujourd’hui, l’usage du mot « chiner »

Aujourd’hui, il est utilisé pour la recherche de vieux objets ayant déjà servi, dans les brocantes ou les vides greniers.

Le saviez-vous ?

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